NIVEAU : Novice, mais requiert de bonnes connaissances théoriques en réflexologie.
INTÉRÊT DE LA TECHNIQUE : C’est une technique réflexe, c’est à dire que son action va au-delà de la simple pression sur la peau. Chaque zone cutanée correspond à une fonction ou un organe différent. Il s’agit d’une technique visant à équilibrer les tensions.
POSITION DE LA MAIN : C’est une technique très localisée où l’on utilise la pulpe des pouces. on peut superposer les pouces pour accentuer la pression.
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE : Placez votre pouce sur une zone de tension que vous avez repérée puis exercez une pression pour entrer au maximum au cœur de cette tension. Attendez que la densité diminue sous vos doigts et, une fois l’élasticité de cette zone retrouvée, relâchez votre pression.
CE QUE VOUS DEVEZ RESSENTIR : La zone où vous exercez la pression est tout d’abord très dense, puis de petits mouvements semblent se produire entre votre pouce et cette zone. Maintenez cette pression pendant cette période (de durée variable). Progressivement la tension se dissipe. Une sensation de chaleur peut se produire sur la pulpe du pouce : elle indique le succès de la manœuvre.
CE QUE DOIT RESSENTIR LA PERSONNE MASSÉE : L’aspect incisif et et précis de la manœuvre peut être mal perçu, car il exacerbe la sensibilité. Rassurez le sujet en lui expliquant que la sensation va disparaître rapidement.
PRESSION : Importante, mais maîtrisez-la de façon à ne pas figer la zone.
AMPLITUDE : La plus grande possible.
VITESSE : Nulle. Patientez jusqu’au relâchement total.
ZONE : Sur toutes les zones de tension, donc l’ensemble du corps.
QUAND : Elle est utilisable dans tous les types de massage et peut représenter à elle seule un type de massage particulier basé uniquement sur un relâchement de la tension.
CONSEIL : Dans le « amma », massage traditionnel japonais, on va de point en point en suivant un cheminement prédéfini sans se préoccuper des tensions, alors que dans la technique américaine du « trigger point » on insiste jusqu’à obtenir un relâchement de la tension. C’est la grande différence entre une approches globale et segmentée.